What Maisie Knew

De la page à l'écran

What Maisie Knew est une adaptation moderne du livre Ce que savait Maisie de l'Américain Henry James, transposé dans la ville de New York. En revanche, le film ne s'intéresse qu'au début du roman, et ne fait pas grandir son héroïne comme dans le livre, ce dernier se déroulant sur une décennie entière.

Un récit haut comme trois pommes

Les deux réalisateurs ont décidé d'appuyer leur récit à hauteur de marmot grâce à tous les outils techniques inhérents au cinéma, en adaptant les mouvements de caméra en fonction de ce que comprendrait, verrait ou entendrait le personnage de Maisie. C'est aussi pour cette raison qu'ils ont encouragé la petite Onata Aprile à improviser autant que possible, pour se caler sur ses réactions et ses instincts.

New York, I love you

Le scénario original avait implanté l'histoire dans l'Upper West Side de New York, quartier excentré et populaire de la ville, mais Scott McGehee et David Siegel ont préféré la faire déménager dans le centre même, cherchant à profiter de l'énergie incroyable qui se dégage de cette "ville qui ne dort jamais".

Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer.

Ce n'est peut-être pas un grand film, mais c'est un film qui fait mal. A l'heure ou les familles décomposées, recomposées, monoparentales sont devenues monnaie courante, les situations d'un certain nombre d'enfants ne sont pas si éloignées que celles décrites: ballottés de droite et de gauche, devenant des prétextes pour des adultes égoistes, servant d'enjeux avant d'être abandonnés. Le rôle de la justice (pas assez exploré ici) n'étant pas d'une exemplarité sans reproche. Si devenir parent peut faire peur, le comportement de certains d'entre eux le fait encore plus.
3/5

Un bijou. Ni plus ni moins.

WHAT MAISIE KNEW fait assurément partie de ces films précités dont il est impossible de savoir pourquoi ils n’ont eu droit à aucun égard chez nous. Il est signé Scott McGehee et David Siegel. Et là, il convient de freiner des quatre fers et d’introduire le moment biopic de l’article. Les plus érudits d’entre vous commencent à redoubler d’attention en se disant. « Quoi. C’est bien les McGehee et Siegel de…. » Oui, c’est bien les McGehee et Siegel qui travaillent ensemble depuis le début des années 90 et qui nous ont déjà livré des films sublimes. Vous les avez reconnus, vous pouvez allez prendre le thé. Pour les autres qui en sont encore à essayer de déchiffrer les noms de famille et à s’accorder sur la prononciation, sautez donc cinq lignes. Voilà, vous êtes avec nous. Derechef je vous enjoins à vous jeter incessamment sous peu sur les 4 précédents longs métrages de nos compères qui ont le bon goût de coréaliser des films sans être frères.

La suite de notre critique, c'est par ici :
http://maydrick.over-blog.com/.

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